Peindre me rend heureuse

Peindre me rend heureuse

Un bonheur simple, comme une marée intérieure.

Il suffit parfois d’un rayon de lumière sur la mer, d’un voilier qui glisse au loin, ou du silence d’un matin sur l’île pour que l’envie me prenne : sortir mes pinceaux, mes couleurs, et peindre.

Peindre me rend heureuse. C’est une joie simple, profonde, naturelle. Dès que je suis devant une toile, le monde devient plus doux, plus fluide. Je peins pour le plaisir de ressentir, pour le plaisir de créer, et parce que cela me relie à ce qui m’entoure.

La mer, inépuisable source d’inspiration 

La mer est mon sujet de prédilection. Elle est à la fois force et apaisement, mouvement et silence. Elle change constamment — aucune toile ne se ressemble, car aucune vague n’est identique.

Quand je peins la mer, je cherche à capturer ses nuances, ses reflets, son humeur du moment. Parfois lumineuse, parfois brumeuse, toujours vivante. C’est un dialogue constant entre elle et moi.

Les bateaux : symboles de liberté et de rêve.

Les bateaux me touchent profondément. Ils sont des fragments de voyage, des éclats d’aventure ou de nostalgie. Qu’ils soient au mouillage, en pleine mer ou rentrant au port, ils racontent des histoires. J’aime leur fragilité dans l’immensité marine, leur élégance, leur lenteur.

Ils sont aussi les compagnons silencieux de l’île de Batz. Chaque jour, j’en vois passer, et chacun peut devenir le point de départ d’un nouveau tableau.

L’île de Batz : mon atelier à ciel ouvert.

C’est ici, sur cette île que j’aime tant, que je peins. Les lumières y sont uniques, les horizons vastes, et le vent porte toujours un souffle d’inspiration. Mon atelier, c’est souvent dehors : un carnet, quelques pinceaux, et la mer pour muse.

Les couleurs de Batz me parlent — celles des grèves, des ciels changeants, des algues dorées. Peindre ici, c’est peindre en lien avec la nature, avec les éléments, avec le vivant.

Peindre, un besoin vital…

Peindre me rend heureuse, tout simplement. C’est un besoin vital, un moment de présence à moi-même. Une façon de ralentir, de contempler, d’exister pleinement.

Et si mes tableaux peuvent transmettre ne serait-ce qu’un fragment de cette paix, de cette joie, alors j’en suis comblée.

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1 Kommentar

Quel magnifique article sur “le sens” de ta peinture !!
Bonne continuation

Claudie Lhostis

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